Ndèye Sokhna Mboup, Mamam du Roi du Mbalax : « Le jour où Youssou Ndour s’est mis à pleurer au téléphone »

par | 8 mars 2014 | Actualité People

Le journal L’Observateur a consacré sa manchette jour, à travers une interview, à la maman de Youssou Ndour en prélude à la journée mondiale de la Femme célébrée ce 8 mars. Face à nos confrères, Ndèye Sokhna Mboup s’est prononcée sur sa condition d’épouse, de mère, sur ses enfants, son époux (Elimane Ndour) et ses coépouses… Mais, elle s’est toutefois appesantie sur son fils, Youssou Ndour, à qui elle a fait un vibrant hommage. Extrait

« Je fus la première à qui il a acheté une maison alors qu’il en avait pas lui-même. il m’a payé, à plusieurs reprises, le billet pour La Mecque, m’a offert une voiture, a subvenu à tous mes besoins… Il est parti en France voir Marie, sa sœur, pour lui dire de chercher un médecin pour moi. Je boitais alors à cause d’une douleur au pied. Ma fille m’a alors accompagnée chez un docteur qui m’a promis de me soigner, mais il devait prendre des vacances et ne pouvait programmer l’opération qu’à son retour. Je suis revenue attendre à Dakar pour repartir à Lorient au bout d’un mois. Youssou était à Londres et ne voulait rien comprendre tant que je n’étais pas opérée. Je suis entrée à l’hôpital un dimanche pour me réveiller un mardi. J’ai de suite demandé après Youssou. Ma fille, Fatou Kiné, qui était à mon chevet, l’a appelé au téléphone. Il s’est mis à pleurer dès qu’il a entendu ma voix et su que j’avais été opérée. Il a appelé Marie pour qu’on me transfère dans une chambre individuelle. Je jure devant Dieu que, arrivé au seuil de la porte, un oiseau est venu se poser sur la fenêtre. Il est resté là toute la journée, toute la nuit, jusqu’au lendemain matin. Et là, il a été obligé de s’envoler, parce que les infirmières ouvraient la fenêtre. Rien que pour ce geste, il sera béni toute sa vie, parce que ma jambe me faisait trop souffrir ».

Source : Leral.net

Articles similaires