La mère d’Aziz Dabala, profondément attristée par la perte tragique de son fils dans des circonstances encore mystérieuses, a exprimé sa gratitude envers les forces de l’ordre pour leur travail exemplaire. « Je suis très fière de nos policiers. Ils ont abattu un travail colossal, extraordinaire et satisfaisant », a-t-elle déclaré, bien que le chagrin soit palpable dans ses paroles.
En dépit de la douleur immense causée par la perte de son fils, elle se montre résiliente dans sa foi et remet tout entre les mains de Dieu : « C’est Allah qui me l’avait donné. C’est Lui qui l’a repris. Al Hamdoullilah. Je rends grâce à Dieu… ». Elle insiste sur le fait qu’elle ne portera jamais de jugement négatif envers Nabou Lèye, soupçonnée d’être impliquée dans ce meurtre. « Nabou Lèye? Non, non. Je ne dirai jamais du mal de Nabou. Aziz et Nabou étaient presque inséparables. Ils se connaissaient bien et partageaient de nombreux moments ensemble. Elle passait souvent à la maison pour prendre Aziz dans son véhicule. Ils étaient très proches, à tel point qu’Aziz mangeait souvent chez elle. »
Le jour de l’enterrement d’Aziz, Nabou Lèye s’est rendue auprès de la famille pour présenter ses condoléances. « Elle était là, en larmes. Je lui ai même demandé de s’en remettre à Dieu tout en l’encourageant. Je refuse de croire à son implication dans ce meurtre… Non. Seytaané moo gneuw rek. Seytaané rek. », a conclu la mère endeuillée, exprimant ainsi son scepticisme quant à la culpabilité de Nabou Lèye.
Avec Le Temoin