Scandale des caméras cachées à Dakar : révélations troublantes sur une affaire d’espionnage

par | 30 décembre 2024 | Actualité People

Une affaire d’espionnage sexuel secoue Dakar, révélée par le quotidien Libération. Tout commence avec une plainte déposée par une femme, A. K. L., contre S. S. Diop, accusé de collecte illégale de données personnelles. Selon la plaignante, leur première rencontre en janvier 2023 a été marquée par des avances refusées et une tentative d’achat de sa faveur contre de l’argent.

Un mois plus tard, cherchant un logement temporaire à proximité d’une clinique, A. K. L. se souvient que S. S. Diop disposait d’un appartement à Yoff. Il lui prête le lieu, qu’elle utilise fréquemment pour des moments d’intimité avec son compagnon J. M. et pour organiser des fêtes entre amies.

Les choses prennent une tournure inquiétante lorsque J. M. remarque des comportements suspects. Chaque fois qu’ils éteignaient les lumières, S. S. Diop insistait pour qu’ils les rallument, sous prétexte de ne pas alerter le propriétaire de l’immeuble. Intrigué, J. M. découvre un dispositif de vidéosurveillance dissimulé dans un routeur Wi-Fi, orienté vers le lit.

Poussée par cette découverte, A. K. L. inspecte d’autres appartements qu’elle avait occupés à Ngor et aux Almadies. Elle y retrouve des dispositifs similaires, ce qui alerte les enquêteurs de la Division spéciale de la cybersécurité (DSC).

S. S. Diop avoue avoir installé ces caméras dans plusieurs appartements meublés qu’il louait. Il prétend ne jamais avoir partagé les vidéos, bien que près de 211 fichiers aient été découverts. L’enquête continue, et les autorités tentent d’évaluer l’ampleur réelle de ce réseau d’espionnage sexuel.

Ce scandale met en lumière les dangers liés à la violation de la vie privée et à l’utilisation abusive des données personnelles, tout en rappelant la nécessité de vigilance pour les locataires d’appartements meublés.

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