Salam DIALLO : « Ndeye Gueye est ma petite sœur, c’est tout à fait normal que je lui apporte un peu d’aide, nous aussi à nos débuts on nous a aidé…»

par | 27 novembre 2012 | Chroniques

Le show dans la créativité, dans une permanence ininterrompue et dans une supériorité incontestée   dans la musique mbalax est sans nul doute représenté par  le personnage artiste chanteur  de Salam DIALLO. Il ne se passe une saison sans que Salam ne concocte aux toqués de mbalax une chanson fétiche ou une danse à couper le souffle, de plus ses hits valent bien quelques torsions tellement c’est à l’image de la mode donc très tendance.
Salam prend  tout ce succès avec beaucoup d’humilité, selon lui,l’équation n’est pas complexe « faire plaisir aux gens, c’est cela mon travail, je le fais avec  énormément de plaisir, parce que je m’appelle Salam, ce qui signifie paix en arabe, donc mon crédo c’est apporter  et donner la paix à tous les êtres humains. »
Dans cette perspective, Salam est philanthrope à sa manière du fait que c’est l’entremise de  son art qu’il cherche à offrir  le bonheur à tous les fans. Toutes les productions de Salam de ces dernières années ont été couronnées de succès, il a enchainé  tube sur tube, c’est à se demander quel est le secret de cet homme qui fait danser les épris de mbalax quand ca lui chante, humblement Salam nous signifie que « je n’y suis pour rien, je ne suis qu’un talibé de Serigne Saliou Mbacké, je ne remercierai jamais assez les gens qui apprécientmes produits avec tant de positivité, c’est ceux-ci qui fondent mon succès, donc je rends grâce à Dieu et à eux également »
Salam a gardé toujours la porte ouverte pour les artistes, sa collaboration avec Viviane en est une preuve. A cela on peut aussi ajouter sa dernière coopération avec Ndeye Gueye, qui  s’est laissé tentée par la chanson, elle a osé franchir  les confins de la danse. Ici encore Salam a apporté sa maestria pour donner un coup de pouce à une nouvelle artiste parce que « Ndeye Gueye  est ma petite sœur, c’est tout à fait normal que je lui apporte un peu d’aide, nous aussi à nos débuts on nous a aidé et nous ne faisons que rendre l’appareil, c’est ca la vie. »
Salam est également une bête de scène, sur le tréteau il ne se fait pas prier, il mouille le maillot, extraordinaire ? « Non, c’est tout à fait naturel,  je fais seulement mon travail ».

Moustapha KORERA, dakarmusique.com
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