La greffière de la cour d’appel de Saint-Louis du nom de Aminata Diouf YADE n’est plus connue seulement avec sa robe noire. En effet, elle a déclaré son entrée dans l’arène musicale le week-end passé.
Durant cette occasion, la nouvelle artiste musicienne a en profité pour déclarer son premier album contenant 15 titres, intitulé « ndirim » qui traduit l’orphelin en français, rapporte l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Cet album permet à la nouvelle arrivée dans l’arène musicale sénégalaise de lancer un message important sur les conditions machiavéliques vécues par les orphelins dans la société sénégalaise. D’après elle, l’angoisse, la souffrance et les inquiétudes emportent ces orphelins.
Cette situation ne laisse guère la veuve indifférente, qui après la mort du père de ses enfants, entre dans le calvaire, car en étant beaucoup préoccupée par le sort et l’avenir de ses enfants. C’est une expérience qu’a vécu Aminata Diouf YADE
« J’ai voulu traduire, à travers cette production musicale, ce que moi-même j’ai vécu en tant que veuve, seule avec mes enfants, qui ont très tôt perdu leur père », confie l’artiste greffière.
C’est dire, comment la nouvelle artiste s’engage à ce que les problèmes que vivent les orphelins dans la société sénégalaise soient beaucoup pris au sérieux, afin qu’il puisse y avoir une prise en charge, de la part des autorités étatiques et locales.
Il est également à retenir que l’une des raisons qui expliquent l’entrée de la greffière saint-louisienne dans la production musicale est la promotion de la culture sénégalaise et particulièrement, celle de sa ville natale qui a beaucoup perdu son lustre d’antan. Ainsi, selon l’Agence de presse sénégalaise, son premier album est le fruit d’un mélange de variété musicale allant de l’afrobeat en passant par des sonorités de la Casamance, mais aussi du « mbalakh », l’un des styles les plus répandus dans la musique sénégalaise.
Aminata Diouf YADE a déploré également la situation de recul de la culture Saint-Louisienne qui était admirable en Afrique, et en particulier, au Sénégal, et surtout le recul notoire, en ce qui concerne la production musicale et théâtrale, qui est anormalement victime d’un manque de moyens.
Cela n’empêche pas ainsi à la greffière de rendre un vibrant hommage aux anciennes gloires de la culture de la ville de Saint-Louis à savoir la cantatrice feue Diabou Seck, l’écrivaine Aminata Sow Fall et les comédiens Marie Madeleine Diallo et Golbert Diagne.
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