La disparition de l’artiste Ndiouga Dieng est une « grande perte », affirme l’auteur compositeur. « Nous avons grandi ensemble. Il est de Bargny et Rufisque. C’est pourquoi dès que j’ai appris son décès, je me suis rendu auprès de la famille », renseigne « père » Ouza à L’Observateur.
Décrit comme un monument de la musique sénégalaise, Ndiouga Dieng a composé de célèbres titres comme « Jirim », « Bul ma miin ». Mais, le tube « Déé moo woor » (il n’y a de plus vrai que la mort) restera éternel, selon Ouza Diallo.
« Tout à l’heure j’écoutais son morceau « Déé moo woor ». J’ai l’impression de ne l’avoir jamais écouté auparavant. Aujourdhui, ce morceau m’a particulièrement touché. Je ressens un grand vide. Si ce n’était les préceptes de l’Islam, on aurait mis ce tube pour l’accompagner dans sa dernière demeure. Ndiouga Dieng était très talentueux. Sa musique est interne. Regardez « Déé moo woor », elle date d’une quarantaine d’années. Elle est d’inspiration divine », dit-il.
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