Musiques Métisses dévoile ses premiers noms

par | 7 février 2012 | Actualité Internationale

Le festival fêtera sa 37e édition du 25 au 27 mai. Parmi les invités de la grande scène, Zebda, Amadou et Mariam, Staff Benda Bilili ou Anthony Joseph.

Ce n’est pas parce que Zebda s’est annoncé tout seul à Musiques Métisses, via son site internet (lire CL du 25 janvier), le mois dernier, que le groupe toulousain sera le seul sous le grand chapiteau au printemps. Si les détails de la 37e édition du festival angoumoisin, qui se déroulera les 25, 26 et 27 mai, ne seront livrés qu’à la fin de ce mois-ci, on connaît déjà les invités de la grande scène.

Outre Zebda, qui revient en piste avec son nouvel album, Second tour, salué par la critique, le public aura rendez-vous avec Amadou et Mariam, le couple aveugle du Mali, présent notamment en 2010 à Blues Passions, et qui vient de s’illustrer à la Cité de la Musique à Paris en proposant un concert «Eclipse», joué dans le noir total.
L’occasion de revoir aussi Lo’Jo, dont le chanteur était invité de Littératures Métisses l’an dernier. Ou encore Staff Benda Bilili, l’orchestre congolais qui a mis le feu au théâtre il y a un an avec son mélange de rumba, ragga, soul, funk. Un brassage des rues par des musiciens ravagés par la polio qui ont bidouillé des tricycles en fauteuils roulants et se fichent de leur handicap. Forcément, parce que Staff Benda Bilili, en lingala, le dialecte majoritaire du Congo, ça veut dire: «Regarde au-delà des apparences.»

Rythmes maghrébins, hip-hop, fusion, reggae…

Dans les pointures aussi, Anthony Joseph & the Spasm Band, poète, romancier, chanteur considéré comme l’héritier de Gil Scott Heron, aussi à l’aise avec un stylo que derrière un micro. Blitz The Ambassador aussi, qui amènera son hip-hop de Ghanéen-Américain basé à Brooklyn.

Dans un autre genre, il faudra compter avec Aziz Sahmaoui, l’un des fondateurs de l’Orchestre National de Barbès avec lequel il a fait découvrir au public un style musical mêlant les rythmes maghrébins dans toute leur diversité au jazz et à la fusion. Un musicien qui a enregistré son premier album solo avec son nouveau groupe University of Gnawa.

Du reggae aussi avec la formation Inna De Yard, composée de l’ancienne et la nouvelle génération d’artistes jamaïcains, qui propose un retour aux racines avec un son acoustique épuré, faisant large place à l’expression rythmique et vocale. Ou encore JuJu, Justin Adams et Juldeh Camara, le rockeur punk anglais et le griot mystique gambien qui marient guitares électriques et vièles africaines.

Sachant que la scène du Mandingue réservera une surprise: un bal concocté avec l’équipe de «L’Afrique enchantée», l’émission de France Inter, présente chaque année sur le site du festival.

Source : Charentelibre.fr

Articles similaires