Le rappeur, Fou malade indique qu’il a « rencontré Niagass pour la première fois, en 1998. J’étais encore à l’université et j’habitais au pavillon G chambre numéro 70. J’étais hébergé par un de mes cousins Seydou Aw alias « Awson ».
Ce dernier partageait la chambre avec un Saint-Louisien, Ibrahima Ndir. Un soir, Niagass a débarqué dans notre chambre. Il était là pour enregistrer la compilation « D-kill rap » de mister kane. Ce soir là, on s’est pas parlé. On s’est juste salué. Cette année, j’étais en position d’exclusion à l’université. J’ai voulu alors tenter des concours dont celui d’entrée au Cesti. Il me fallait un extrait de naissance à chercher à Saint-Louis où je suis né. Quand, je suis arrivé dans la vieille ville, j’ai voulu revoir Niagass », dit-il.
Poursuivant ses propos, il explique qu’il a toujours voulu le revoir. « Depuis notre première rencontre, son visage me revenait tout le temps, tel un songe. J’ai commencé à demander par-ci, par-là jusqu’à arriver chez lui. Bizarrement, ce jour là, sa mère m’a confondu avec lui, alors que son fils et moi ne nous connaissons pas vraiment. Je voulais, moi, revoir l’artiste que j’avais rencontré. C’est en 2000, je pense qu’on sait revu grâce à Enda Ecopool qui avait un projet de compilation « Paris-Dakar » et nous réunis. On s’est connu au cours des ateliers et j’ai proposé à Niagass de venir faire la promotion avec son groupe Tundou Wund de leur album « Xund ». « Et, il a accepté de le faire », dit-il, tout ajoutant que lorsque Niagass est venu à Guédiawaye, ils ont habité ensemble pendant 10 ans.
senego