L’écrivaine qui s’exprimait vendredi dernier à Paris lors d’un gala d’excellence organisé par le Comité France du Festival mondial des arts nègres sur le thème de « La renaissance africaine », a indiqué que ce concept relève « surtout et avant tout d’une foi en l’avenir du continent ». « Cette foi est tangible dans l’esprit et le cœur des enfants du continent », a ajouté Calixthe Beyala, s’adressant à un parterre de personnalités constituées notamment du philosophe Mezri Haddad, ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, du sociologue Ousmane Blondin Diop, ministre conseiller à la Délégation du Sénégal, du poète Ndongo Mbaye. L’ancien ambassadeur du Mali aux Nations Unies, Thierno Macky Tall, le khalife de Mbambilor, Thierno Amadou Bâ, et l’historien malien Youssouf Tata Cissé, ont pris également part au panel tenu pendant prés de deux heures d’horloge dans la salle du cercle des délégués de l’Unesco.
l’Unesco, Papa Momar Diop, avait, en introduisant les débats, insisté sur le mérite du Président Wade d’avoir tenu à restaurer le souffle de la Renaissance Africaine en décidant d’organiser la 3e édition du Festival Mondial des Arts Nègres.
A travers cette décision, le président Wade donne corps à « l’image d’une Afrique forte et debout mais ouverte au reste du Monde avec la réalisation du Monument de la Renaissance Africaine qui trône majestueusement sur une mamelle des Almadies, face à l’Atlantique », a indiqué M. Diop.