Voilà une semaine, jour pour jour que nous avons assisté à un hold up électoral orchestré par Lissa FAYE et sa bande de copains afin de maintenir illégalement ce dernier à la tête de l’Association des Professionnels de le Presse en Ligne (APPEL).
Tout dans le processus de programmation, d’organisation et de tenue de cette pseudo-assemblée générale portait déjà les germes d’une contestation future des résolutions qui en seraient issues :
1- LA COMPOSITION DU COLLEGE ELECTORAL :
Le bureau sortant n’a informé que les responsables de sites qui sont potentiellement favorables à la réélection du président sortant, le sieur Lissa FAYE, candidat déclaré à sa propre succession. C’est ce qui explique que le nouveau président n’a été élu que par une minorité. Autrement, comment comprendre que ce pays qui compte plus de 150 sites d’informations en lignes, seuls 38 avaient pu assister à l’Assemblée Générale de renouvellement de son bureau ? Et même parmi ces 38 présents, nous avons des informations qui nous démontrent que beaucoup ont été créés uniquement dans le but de garantir une présence massive des affidés de Lissa FAYE et de son clan, afin de lui garantir une réélection « dès le premier tour ».
2- LA COTISATION DE 30.000fcfa EXIGEE AU DERNIER MOMENT :
Aucune instance régulière de l’association ne s’est, en notre connaissance, réunie pour fixer le montant de la cotisation à 30.000 FCFA par organe. Pire encore, la décision d’en faire une condition d’accès avait été prise unilatéralement, puisque non-consensuel. Tout avait été ingénieusement pensé et magistralement mis en œuvre dans le seul but de minimiser la présence massive d’éventuels « éléments non contrôlés », et maximiser les chances de réélection du président sortant. Et même pour cotiser, certains camarades ont dû se soumettre à une véritable enquête de « moralité », histoire de vérifier s’ils étaient potentiellement favorables ou non au camp de Lissa. Les « non-alignés » qui malgré tout ont pu verser leur cotisation se sont vus, après identification, refuser l’accès à la salle, avec l’aide d’une forte présence des éléments du GMI qui avaient pris d’assaut les lieux dès les premières heures de la matinée. Eh oui vous avez bien lu. Une Assemblée Générale des professionnels de la presse en ligne sous forte surveillance policière. A ceux-là aussi qui avaient pensé qu’une fois sur place ils pouvaient verser leur cotisation et participer à la réunion, les organisateurs leur ont tout gentiment dit que les adhésions à l’APPEL sont tout simplement suspendues jusqu’à nouvel ordre. C’est-à-dire après la réélection du nouveau bureau.
Nouvel ordre ou nouveau désordre ? La question est posée.
3- DISTRIBUTION DES CARTES DE MEMBRES A L’ENTREE
Après un casting rigoureusement exécutés par les hommes de bras du président sortant, les cartes des « membres » qui ont été soigneusement sélectionnés pour pouvoir accéder à la salle de réunion de la maison de la presse ont été distribuées sur place le jour j, et tenez-vous bien par les éléments du GMI eux-mêmes. Ce qui prouve que personne ne détenait la carte et donc la qualité de membre de l’APPEL (tendance Lissa FAYE) avant le jour de cette fameuse assemblée générale.
En quoi donc ont-ils plus de droits que les autres à élire le bureau d’une association censée défendre les causes d’une corporation à laquelle ils appartiennent ?
C’est donc fort de tous ces éléments de constat, et comme promis le jour et sur les lieux des événements, que la grande majorité des professionnels et éditeurs de presse en ligne s’est retrouvée pour mettre sur pied l’Association Nationale des Professionnels de la Presse en Ligne(ANPPEL) et entend mener son combat pour dénoncer cette forfaiture afin de se voir rétablir dans ses droits.
A cet effet, l’ANPPEL s’est réunie dans les locaux de sunugal24 dans le but d’organiser la riposte face aux agissements d’une autre époque du bureau sortant de l’APPEL.
C’est ainsi qu’un bureau provisoire consensuel a été mis sur pied dans l’objectif de préparer la grande assemblée générale qui devrait voir la participation d’une cinquantaine de responsables et d’éditeurs de la presse en ligne.
L’ANPPEL se donne entre 1 et 2 mois pour prendre langue avec les différentes rédactions afin d’informer et sensibiliser autour d’un idéal commun qui n’est autre que la défense des intérêts matériels et moraux de toute la corporation et non d’une bande de copains qui ne sont motivés que par leurs intérêts crypto personnels au détriment de la grande majorité qui ne veut plus rester silencieuse.
M. Irama SANE / dakarmedias.com