Une affaire de mœurs a captivé l’attention du tribunal des flagrants délits de Dakar. F. Ndiaye, 27 ans, est accusé par R. Diaw, une femme mariée de 44 ans, de vol, escroquerie, charlatanisme, et collecte illicite de données personnelles. La relation entre les deux, commencée à Tivaouane sous prétexte de cours de Coran pour l’enfant de la plaignante, s’est rapidement transformée en une liaison adultérine.
Selon R. Diaw, F. Ndiaye aurait utilisé des pratiques mystiques pour la manipuler, lui soutirant d’importantes sommes d’argent et le contrôle de sa supérette. Lorsqu’elle tente de rompre, il la menace de révéler non seulement leur liaison, mais aussi d’autres relations extraconjugales, en plus de diffuser des images intimes via WhatsApp. La situation dégénère lorsqu’il dévalise sa boutique, emportant 7 millions de francs CFA en espèces, ainsi que des équipements tels que congélateurs, réfrigérateurs et caméras de surveillance.
F. Ndiaye conteste ces accusations, affirmant que c’est R. Diaw qui l’a séduit et lui a offert la boutique. Il admet toutefois avoir enregistré des vidéos compromettantes pour se prémunir en cas de conflit.
Les enquêteurs ont trouvé des preuves accablantes, notamment des enregistrements et des biens volés retrouvés chez le prévenu.
Le tribunal a finalement condamné F. Ndiaye à un an de prison, dont six mois ferme, tout en relaxant ses coaccusés.
Cette affaire met en lumière les dérives des relations secrètes et les risques sociaux et juridiques qu’elles impliquent, particulièrement dans une société attachée à l’honneur familial et religieux.
