D’autres artistes et groupes d’Algérie, d’Afrique du Sud, d’Ethiopie, du Brésil, de Cuba, de la Mauritanie, de Djibouti, du Niger, de la Colombie, du Cameroun, de Madagascar et même du Japon seront aussi de l’événement. Sur cette longue et riche liste, ne figurent cependant pas d’artistes sénégalais, si ce n’est Youssou Ndour. En effet, ni Omar Pène, Ismael Lo, Baaba Maal, encore moins Viviane, Titi ou Coumba Gawlo, ne sont annoncés sur les plateaux d’animation du Festival.
En dehors de la musique, il y a la littérature qui occupe une place de choix dans ce Festival. Beaucoup de conférences et de débats sont prévus et ils vont traiter de thèmes essentiels. Ils seront animés par des intellectuels de grande renommée, dont Souleymane Bachir Diagne, Makhily Gassama et d’autres encore, notamment Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, Edouard Glissant, Dany Laferrière, Alain Mabanckhou, Achille Mbembe.
Avec le théâtre, il y aura des projections de films réalisés par des Africains ou des noirs d’autres continents. Parmi les projections retenues, il y a «Salina» en hommage à Sotigui Kouyaté, «Verre cassé» d’Alain Mabanckou, «Fatma» de Diariétou Keïta (France-Sénégal), «Cahier d’un retour impossible» dédié à Aimé Césaire.
Pour le volet cinéma, des chefs-d’œuvre seront à l’honneur, à l’image de «Rue cases nègres» de Euzan Palcy.
Concernant l’aspect danse, elle sera animée par des troupes venant de différents horizons : Sénégal, Usa, Brésil, Zambie, etc.
Dans le domaine de l’Architecture, ce sont des conférences qui sont programmées. Les arts visuels, la mode, le design ne seront pas en reste, de même que les vernissages d’exposition. Le sport, la photographie seront aussi pris en compte, contrairement à la science et à la technologie qui n’ont pas de programme dans ce Festival mondial des arts nègres, si on se fie au programme diffusé par les organisateurs.