1ère édition du Festival Racines Cultures Citoyennes des Sicap : des mélodies pour lutter contre la mendicité des enfants

par | 13 mai 2014 | Chroniques

C’est en la date symbolique du 11 mai, date de commémoration de la disparition du père spirituel de tous les reggaemen pour nommer Bob Marley, que s’est tenue la 1ère édition du Festival Racines Cultures Citoyennes des Sicap au terminus liberté 5. Initié par l’entrepreneur épris de musique reggae Felix, le festival a quand même eu lieu malgrés les problèmes d’organisations qui ont retardé considérablement les débuts des festivités.

Les couleurs vert, jaune et rouge, combinées doublement aux belles parures que sont les rastas et les vibes enivrantes, ont ponctué le spectacle de bout en bout. Sur le tréteau, c’est l’homme incontestable sur la scène reggae du Sénégal qui passe par le nom de Ras Narone qui a assuré le relai du témoin d’artiste en artiste. En effet, dans un premier temps ce sont des jeunes talents qui ont joué leur partition en d’agréables prestations, avant que les gros poissons ne viennent assurer le show tout chaud. Toujours Ras Narone à la baguette, des reggaemen confirmés se sont succédaient sur le tréteau ; dans leur rang Nubian Duggy-Tee avec son orchestre, ils ont semé le boxon vibe à fond les amplificateurs pour le grand plaisir du public venu répondre présent à l’appel du festival. African Akhlou-bi qui compte Sangue-bi et Narone a également fait monter la pression à la sauce reggae galsen fever. You Makan-J, Naby Kondé et Royal Messenger ont tout aussi étaient impitoyables sur la scène, sauts, sursauts, jeu de jambes et chants pour donner un cocktail explosif à rappeler ce soir c’est le 11 mai.

Moustapha KORERA, DAKARMUSIQUE.com
[email protected]

{gallery}z_festi_racines{/gallery}

Articles similaires

Anciennes gloires de la musique : A un pas de la retraite

Anciennes gloires de la musique : A un pas de la retraite

Elles ont fait les beaux jours de la musique traditionnelle sénégalaise avant de laisser la scène à la jeune génération. Pourtant, Daro Mbaye, Athia Wellé, Dial Mbaye, Fatou Laobé et Kiné Lam ne sont pas en panne d’inspiration. Pour ces gloires, c’est le manque de...