Le « Takeifa » est une jeune formation qui commence à se faire connaitre du grand public. Il est composé de Jac le leader, Ibrahima, Maah Koudia, Cheikh Tidiane, et Fallou. Nous avons justement rencontré le leader pour échanger sur la vie du groupe.
Est-il facile de travailler en famille ? Autrement dit, êtes-vous plus un groupe qu’une famille ?
JAC -Il est plus facile et plus simple de travailler en famille. On se comprend un peu mieux. Il est vrai qu’il peut y avoir des frictions mais vraiment on prend beaucoup plus de plaisir à travailler ensemble. On se comprend et nous sommes très solidaires. Nous réglons nos problèmes avec une facilité déconcertante. Il faut dire que la notion de groupe prédomine sur la famille. On parle d’un orchestre. C’est parce que nous sommes unis autour de l’essentiel qu’est la musique. Ce qui nous permet de procurer du plaisir à des millions de personnes à travers le monde entier. Les gens viennent nous suivre plus pour apprécier notre musique avant de voir la famille.
Pouvez-vous nous expliquer les raisons de cette transition entre Jac et le Takeifa et le Takeifa ?
Il faut dire que c’est Jac qui a démarré en premier. J’ai commencé à jouer très jeune et j’ai écumé les pianos bars de Dakar. C’est par la suite que les autres sont venus me donner un coup de main. Les choses se sont faites de manière très naturelle. Mais, dès le départ, on savait que c’est toute la famille Keita qui se retrouvait autour de Jac pour faire de la musique. C’est pour cette raison que nous avons choisi de nous appeler depuis un peu plus de deux ans le Takeifa ou la famille Keita. C’est très simple.
Parlez-nous de vos projets pour terminer…
Il faut dire que nous ne nous prenons pas la tête. On travaille à notre rythme et c’est pourquoi il n’est pas facile de parler de projets. Nous continuons le travail et ambitionnons toujours de tout faire pour ne pas décevoir les attentes du public.
Fadel Lo
Article paru dans « Le Témoin N° 1173 » –Hebdomadaire Sénégalais ( Juillet 2014)