Edith Lettner& le African Jazz Spirit au Festival International de Jazz de Saint-Louis : « nous parlons toutes les langues parce que nous parlons la langue universelle de la musique. »

par | 18 mai 2013 | Chroniques

Edith Lettner  est une autrichienne saxophoniste éperdue de Jazz qui évolue avec l’African Jazz Spirit, celui-ci est composéd’instrumentistes et de chanteur africains, dont 2 sénégalais : le bassiste Cheikh NDAO et le koriste-chanteur Baboulaye CISSOKHO. Le groupe s’est produit ce 17 mai à la Place Faidherbe dans le cadre de la 21e Édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis.

Devant des spectateurs venus visiblement de divers horizons, malencontreusement contre le déni des jazzmen, le nombre moyen des spectateurs présents au show fait du Jazz une musique réservé on ne peu plus à une élite. Toutefois la production de l’Edith Lettner et l’African Jazz Spirit a été des plus agréables. L’innovation de ce groupe est cette compilation originale de cultures réunies en une musique ; kora, djembé etc. pour dire que la finesse des sonorités africaines harmonieusement adjoint avec maestria aux européennes par saxophone, piano etc. décrit plus parfaitement la production musicale de l’Edith Lettner et le African Jazz Spirit. Le nombre énorme de langues constitue souvent un écueil pour la communication mais très finement Edith Lettner affirme que : « nous parlons toutes les langues parce que nous parlons la langue universelle qu’est la musique. » Le groupe a achevé sa partition de la soirée par une présentation globale de l’orchestre pour susciter des témoignages de vives approbations de la part du public.
Cette 1re  partie de concert fut suivie de celle du BUJJAZO band ou le Bundes jazz orchester (l’Orchestre National de Jazz de la République Fédérale d’Allemagne).  Le BUJAZZO est né de la collaboration du compositeur Mike Herting et de son Excellence l’ambassadeur de la RépubliqueFédérale d’Allemagne au Sénégal M. Christian Klages. Le BUJJAZO compte aussi des musiciens africains dont 3 sénégalais : le balafongiste Djiby Diabaté, le percussionniste Pape SamorySeck et le koriste AblayeCissokho. Les doigts comme métronome, Hertingavec un orchestre de 30 musiciens a dessiné et redessiné en l’air des notes pour rythmer les mélodies des instrumentistes.

Moustapha KORERA, DAKARMUSIQUE.COM
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