Il sera organisé par »Mass productions » en partenariat avec le ministère de la Culture et le BEMA (Bureau d’export de la musique africaine).
Pour en savoir plus sur cet événement culturel, notre reporter a rencontré cette semaine, l’ancien ministre de la Culture, Fodéba Isto Keira, pour nous parler des préparatifs de l’une des dernières grandes retrouvailles culturelles de la fin d’année en Guinée.
Fodéba Isto Keira a rappelé que depuis 3 ans, le salon de la musique guinéenne est organisé par sa structure »Mass productions », avant d’ajouter que l’objectif de celui-ci cette année, est d’organiser le SIMA (Salon international de la musique africaine) en 2012 à Dakar et les prochaines années dans les autres capitales africaines, afin dit-il, de mieux vendre la culture, particulièrement la musique africaine en occident.
Au cours de ce salon, dit-il, il y aura des expositions d’œuvres musicales faites par des agences et des maisons de spectacles, une conférence culturelle pour des journalistes, animateurs et disques jokers, sous les auspices de Issa Condé.
Selon l’ancien de la culture, le thème dénommé »place de la culture dans la démocratie », sera le principal thème qui sera abordé au cours de ce salon.
Pendant ces journées, affirme-t-il, sa structure profitera de l’occasion pour présenter le single « Oui au dialogue et à la démocratie ».
Il a souligné que les journées seront gratuites, mais sur invitation, car dit-il, il y aura les prestations du ballet national Djoliba, African groove de Me Barry et quelques vedettes de la musique populaire et urbaine.
Avant de finir son intervention, Isto Keira, a réaffirmé son engagement de défendre la musique africaine de Guinée partout ou elle sera trouvera.
D’ailleurs, dit-il, l’idée du salon en Guinée ou dans n’importe quel pays africain, est d’inciter les autres à venir chez nous et découvrir notre culture.
« C’est aussi de fédérer les agences qui va être une sorte de marché africain plus large », a-t-il ajouté.
« Pour la tournée de réconciliation nationale, nous attendons les financements des sponsors et du gouvernement pour la commencer. Car, les artistes sont mieux placés pour réconcilier les Guinéens », a-t-il conclu.