Oumou Sow est très remontée contre les personnes qui taxent les danseuses de « filles de mœurs légères, de voleuses de mari ou de dévergondées ». La cheffe de file du groupe les Amazones dit à qui veut l’entendre qu’elle pratique la danse depuis plus d’une décennie. Donc, dans les colonnes du « Témoin », elle se dit « un peu gênée d’entendre à chaque fois les sénégalais tirer sur les danseuses (…) de filles de mœurs légère, on nous taxe de voleuses de mari ou de dévergondées. Ce qui est archi faux ».
Oumou Sow est loin d’être découragée par ces personnes. « Je vais encore me répéter, la danse est un métier noble comme tous les autres. En ce qui me concerne, je ne fais rien de mal. Je fais mon boulot le plus naturellement du monde et avec le plus grand professionnalisme ».
A l’en croire, « cela m’a valu des lauriers au plan international. Depuis plus d’une décennie, je ne vis que de la danse qui me permet de satisfaire tous mes besoins et j’en remercie profondément le Bon Dieu »
A cause de la danse, Oumou Sow « gère actuellement une véritable école et des parents n’ont pas hésité à me confier leurs enfants. Rien ne m’a été offert sur un plateau ».
En plus de la danse, l’initiatrice de « Fly to Fly » se « livre à d’autres activités mais tout cela c’est grâce à al danse. Ce qui prouve à mon niveau que les choses ne sont pas aussi noires qu’on semble les décrire. Malheureusement, au Sénégal, les gens aiment parler de choses sans pour autant les maîtriser et c’est dommage ».
Tapa TOUNKARA
iGFM